« Les Origines Du Mal »
Un album habité de secrets
Chaque album de Nicolas Laurent est associé à une couleur. Place à l’ombre : Les Origines Du Mal est l’album noir, habité de secrets, de silences, d’une tension constante entre ce que l’on montre et ce que l’on tait. Un disque sur l’obscurité que l’on porte en soi, et sur ce qui la fabrique.
Les Origines Du Mal plonge au plus profond du mal-être humain : le poids du regard des autres, les stéréotypes, le racisme, les inégalités, l’hypocrisie collective, et ce vide intérieur qui nous hante parfois.
Les Origines Du Mal explore le chaos et les masques sociaux. Écrit et composé par Nicolas Laurent, l’album plonge avec lucidité dans les failles d’un monde qui applaudit sans se remettre en question.
…en édition physique et digitale !
« Mieux Que Moi » : satire du numérique
Ce clip propose une mise en scène moderne du mythe de Narcisse, transposé à l’ère des réseaux sociaux. À travers des images soignées, on assiste à l’obsession de soi, à la comparaison constante et à l’érosion de l’authenticité.
Mêlant références classiques et codes contemporains, le clip expose une société du paraître avec une influenceuse et ses followers. Il révèle également les propres contradictions de l’artiste, qui s’y confronte lui aussi.
« La Vie Devant Soi » : le souffle de liberté
Inspiré des années 60, le clip mêle influences disco, rock et soul dans une mise en scène qui détourne les codes.
La Vie Devant Soi est l’unique titre de l’album que Nicolas Laurent n’a pas écrit. Ce sont ici les mots et la composition d’Erick Benzi, figure majeure de la chanson française.
Entre gospel, danse contemporaine et esthétique rétro, la chanson affirme un espoir combatif.
« Pardon » : hommage à Black Lives Matter
Illustrée de visuels forts, cette lyrics vidéo accompagne un texte bouleversant sur les inégalités et la culpabilité collective.
Elle fait écho à la mort de George Floyd, symbole mondial des violences systémiques. Les mots s’affichent sans artifice, laissant toute la place à leur force.
Un hommage à celles et ceux qu’on refuse trop souvent de voir. Parce qu’aimer l’autre, c’est refuser que la couleur de peau définisse la valeur d’une vie.
Un duo d’exception
Entièrement écrit et composé par Nicolas Laurent (à l’exception de La Vie Devant Soi) l’album affirme une identité artistique forte et singulière.
Il bénéficie des arrangements de Dino Sirius, réalisateur artistique reconnu pour son travail avec Zaz, Vianney ou encore Jason Derulo. Dino Sirius sublime chaque titre par son expertise et sa créativité.
L’album accueille d’ailleurs un duo avec Dino Sirius sur la chanson Je Ne Regrette Rien. Ensemble, Nicolas Laurent et Dino Sirius donnent vie à un projet harmonieux, riche de 17 titres.
7 singles 100% pop !
Avant la sortie de l’album, l’EP Les Heures À La Fenêtre paru le 24 mai 2024 sur toutes les plateformes de streaming, a dévoilé les 7 singles 100 % pop du projet à venir.
Tout au long de l’année 2024, les autres singles ont ensuite été publiés progressivement, assurant à Nicolas Laurent une présence continue dans les playlists.
Chaque chanson est un morceau de la pomme :
une facette du mal-être à regarder en face.

01. Le regard des autres
Ce morceau est une critique acerbe de la pression sociale, du besoin de plaire et de l’obsession de l’image. Il sert d’introduction à l’album, dévoilant les origines du mal : ce que la société nous impose pour être aimables.
02. Mieux que moi
Ce morceau est une satire du monde numérique, des réseaux sociaux, de l’illusion de perfection, du narcissisme et de la comparaison constante entre individus. L’artiste y refuse toute hiérarchie morale entre lui et les autres.
03. La vie devant soi
Ce morceau est un hymne de résistance face aux obstacles, porté par la force de croire qu’on peut tout affronter tant qu’on a la jeunesse et l’espoir.
04. Pardon
Ce morceau est une chanson profondément humaniste sur le racisme systémique, la souffrance liée à la couleur de peau, la reconnaissance des privilèges et la culpabilité silencieuse de ceux qui observent sans agir.
05. Sale sorcière
Ce morceau est un cri féministe contre le patriarcat, les injonctions faites aux femmes, et les stéréotypes sexistes encore bien ancrés.
06. Je ne regrette rien
Ce morceau traite de revanche sociale et d’autodidaxie. « Je l’ai fait » devient un cri de victoire plus que de résilience. C’est aussi une affirmation de persévérance.
07. La flûte enchantée
Ce morceau est une ré-interprétation queer et onirique d’un air d’opéra, questionnant la virilité, l’homosexualité refoulée, et les normes masculines rigides.
08. Les monstres
Ce morceau est une satire du monde du travail et de la célébrité. Pour réussir, il faudrait jouer un rôle, adopter une double vie, devenir un « monstre » performatif, spectaculaire, presque déshumanisé.
09. Le soleil
Ce morceau est une réflexion sur le bonheur, souvent inatteignable ou superficiel. Il interroge l’absurdité de cette course effrénée à la réussite. Il oppose, à ce bonheur normé, le droit de refus.
10. Laisse-toi planer
Ce morceau est une invitation à lâcher prise face aux pressions économiques et sociales, à fuir l’absurde pour un instant de répit.
11. Encore une taffe
Ce morceau est une métaphore de la routine aliénante du travail, de la fuite dans les addictions.
12. Pas le temps
Ce morceau est une critique du monde moderne, de sa vitesse et de son indifférence aux douleurs personnelles. Elle évoque aussi, en creux, le besoin d’être pris sous une aile et le droit des enfants à être protégés.
13. Nouveaux riches
Ce morceau est une réflexion sur l’ascension sociale, le mépris de classe et l’hypocrisie des élites.
14. Belle illusion
Ce morceau est une ballade douce-amère, dénonçant les faux-semblants et les attentes irréalistes liées à l’amour.
15. Une mélodie
Ce morceau est une quête de sens et d’espoir après une perte, sur fond de solitude et d’attente. La musique devient ici un échappatoire.
16. Thalassophobie
Ce morceau est une métaphore de la peur du vide existentiel. Il évoque la parentalité, la transmission, l’hôpital, la perte, et la nécessité de croire encore.
17. Le jugement dernier
Un rideau qui tombe. L’artiste s’efface alors, laissant au public le choix de l’aimer ou non, et prolonge ainsi le questionnement essentiel sur notre besoin de reconnaissance et le pouvoir que le regard des autres exerce sur nous.
Des chansons sur l’obscurantisme
De février à novembre 2024, les singles se sont enchaînés, assurant à l’album une présence continue. Chaque sortie a trouvé un écho fort, créant une attente croissante autour de l’album complet.
Sorti le 22 novembre 2024, Les Origines Du Mal avait déjà cumulé 18 000 streams rien qu’à la fin de l’année, grâce à la dynamique de ses singles. Un score significatif pour un album issu d’une production indépendante.







































